Evaluation de la politique publique de validation des acquis de l’expérience


X.Chastel et I.Menant (IGAS) – P.Le Pivert, P.Santana et P.Sultan (IGAENR)

La validation des acquis de l’expérience (VAE) permet d’obtenir une certification (diplôme, titre ou certificat de qualification) sur la base d’une expérience professionnelle, après validation par un jury des connaissances et des compétences acquises.

Dans le cadre de la modernisation de l’action publique (MAP), le Gouvernement a confié, en décembre 2015, une évaluation de la validation des acquis de l’expérience (VAE) à l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et à l’Inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche (IGAENR).
Cette évaluation visait à améliorer l’efficacité du dispositif, en vue d’une plus grande équité territoriale ainsi qu’entre les différents types de diplômes. Elle devrait ainsi permettre de faciliter l’accès au dispositif, de raccourcir le parcours type de certification (environ 16 mois actuellement) et d’améliorer le service à l’usager en explorant, en particulier, la voie de la dématérialisation.

Dans son rapport, la mission a identifié un certain nombre de mesures de transformation du dispositif, qui permettent notamment :
 Un raccourcissement des délais pour les candidats ;
 Un allègement des démarches et formalités à remplir pour s’engager dans le dispositif ;
 Une aide à l’orientation renforcée pour une plus grande garantie de succès aux candidats ;
 Un ciblage de la VAE en priorité vers des publics sans emploi ou en risque de perte d’emploi, sur des secteurs d’activité porteurs ou des territoires particuliers (en lien avec les politiques de la ville, par exemple) afin de faire de la VAE un outil au service de la politique de l’emploi ;
 Le développement de projets collectifs de VAE, en lien avec les bassins d’emploi.

Lire le rapport

 
Informations pratiques
Recherche sur le site
Avertissement

Certains acteurs du champ sanitaire sont actuellement sollicités au téléphone par des personnes se présentant comme des membres de l'IGAS, ou mandatées par ce service, pour obtenir des informations sur leurs activités et leur clientèle.

L'IGAS invite les personnes sollicitées à ne communiquer aucune information dans ces circonstances. Elles doivent savoir que les inspecteurs de l'IGAS ne procèdent pas à des investigations inopinées par téléphone et qu'ils ne s'adressent jamais de manière anonyme aux organismes qu'ils contrôlent ou auprès desquels ils recueillent des informations.