Evaluation du 3ème plan autisme dans la perspective de l’élaboration d’un 4ème plan


C.Compagnon et D.Corlay (IGAS) – G.Petreault (IGEN)

Par lettre du 22 Juillet 2016, la ministre des affaires sociales et de la santé et la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion ont saisi l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) pour conduire, en lien avec l’Inspection générale de l’Education Nationale (IGEN), une mission relative à l’évaluation du 3ème plan autisme 2013-2017.

Selon les termes de la lettre de mission, « le 3ème plan autisme 2013-2017, lancé le 2 mai 2013, a permis des avancées certaines dans l’évolution du diagnostic et de l’accompagnement des personnes avec autisme ».
Il a « bénéficié d’un budget spécifique de 205M€, dont 195M€ pour le secteur médico-social. (…) Lors de la Conférence nationale du Handicap du 19 mai 2016, le Président de la République a annoncé qu’un 4ème plan autisme verrait le jour à l’issue du 3ème.
C’est dans cette perspective qu’une évaluation du 3ème plan doit être menée sur les cinq axes qui le composent :
1/ le diagnostic et l’intervention précoce,
2/ l’accompagnement tout au long de la vie,
3/ le soutien aux familles et aux aidants,
4/ la poursuite des efforts de recherche,
5/ la formation de l’ensemble des acteurs.
La mission examinera également les modalités de répartition des crédits de ce plan et dressera le bilan de leur consommation. »

Outre l’évaluation des avancées réalisées à l’issue du 3ème plan, il a été demandé à la mission de dégager les principales orientations d’un prochain plan autisme.

Lire le rapport (tome 1)

Lire les annexes (tome 2)

 
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Avertissement

Certains acteurs du champ sanitaire sont actuellement sollicités au téléphone par des personnes se présentant comme des membres de l'IGAS, ou mandatées par ce service, pour obtenir des informations sur leurs activités et leur clientèle.

L'IGAS invite les personnes sollicitées à ne communiquer aucune information dans ces circonstances. Elles doivent savoir que les inspecteurs de l'IGAS ne procèdent pas à des investigations inopinées par téléphone et qu'ils ne s'adressent jamais de manière anonyme aux organismes qu'ils contrôlent ou auprès desquels ils recueillent des informations.