Evaluation du système de protection sociale et de santé – Appui au gouvernement de la Polynésie française


C.Dagorn et J.Mejane (IGAS) – J-M.Paulot (IGA) – L.Vachey (IGF)

La Polynésie française s’est engagée, dès 1994, avec le concours de l’État, dans la mise en place d’une protection sociale généralisée (maladie, retraites, handicap et famille), gérée par la Caisse de prévoyance sociale (CPS) propre à ce territoire.
Ce régime, dont l’équilibre financier demeure fragile, a contribué à une amélioration de la condition sociale et de l’état de santé des Polynésiens. Le soutien de l’État repose quant à lui sur une convention signée en 2015, dont le renouvellement est en cours.
Dans ce contexte, et à la demande du Président du gouvernement de la Polynésie, les trois inspections générales interministérielles –IGAS, IGA et IGF– sont intervenues conjointement pour accompagner le gouvernement de la Polynésie dans la réalisation d’un diagnostic et la définition d’un plan d’action en matière de solidarité et de santé.
Dans son rapport, la mission souligne les réformes engagées mais aussi la nécessité de les poursuivre et de les intensifier afin, tout à la fois, de maîtriser l’évolution des dépenses à moyen terme et de répondre à des défis démographiques et de santé publique de grande ampleur.
Le rapport fournit des pistes d’actions et des recommandations méthodologiques pour ce faire. Il recommande en outre que la future convention État-pays en matière de solidarité permette de cibler les concours de l’État sur des objectifs sanitaires et sociaux précis, dans le respect naturellement des responsabilités de la Collectivité relatives à l’administration de son système de protection sociale, conformément à son statut d’autonomie.

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Avertissement

Certains acteurs du champ sanitaire sont actuellement sollicités au téléphone par des personnes se présentant comme des membres de l'IGAS, ou mandatées par ce service, pour obtenir des informations sur leurs activités et leur clientèle.

L'IGAS invite les personnes sollicitées à ne communiquer aucune information dans ces circonstances. Elles doivent savoir que les inspecteurs de l'IGAS ne procèdent pas à des investigations inopinées par téléphone et qu'ils ne s'adressent jamais de manière anonyme aux organismes qu'ils contrôlent ou auprès desquels ils recueillent des informations.