Scénarios d’évolution des instituts nationaux des jeunes sourds et des jeunes aveugles


F.Carayon et T.Leconte (IGAS) – P-R.Ambrogi (IGAENR) - R.Ferreira de Oliveira et G.Pétreault (IGEN)

Les cinq instituts nationaux des jeunes sourds (INJS de Bordeaux, Chambéry, Metz et Paris) et des jeunes aveugles (INJA de Paris) interviennent auprès d’enfants et d’adolescents ayant des troubles des fonctions auditives ou visuelles. Ils prennent en charge environ un millier d’élèves.

Ces établissements sont régis, depuis 1974, par un cadre juridique distinct des autres établissements sociaux et médico-sociaux qui prennent en charge les jeunes déficients auditifs ou déficients visuels lorsqu’ils ne sont pas scolarisés en ’milieu ordinaire’.

Cette mission interinspections formule des scénarios d’évolution de ces établissements en vue de répondre au mieux aux besoins des élèves et de leurs parents, et de valoriser le savoir-faire des équipes au plan pédagogique et médico-social.
Sans remettre en cause leur caractère d’établissements publics nationaux, elle préconise en particulier :
 une adaptation de l’offre des instituts, favorisant, autant que possible et selon des modalités variables, l’inclusion en milieu scolaire ordinaire, à partir d’une analyse des besoins des enfants et des familles menée au niveau régional, sous l’égide des agences régionales de santé et les rectorats ;
 une rénovation de la gouvernance des instituts pour mieux répondre à la diversité des contextes locaux, en parallèle à une modernisation de leur cadre budgétaire et comptable et à une plus grande responsabilisation dans la gestion de leurs personnels.

Lire le résumé

Lire le rapport

 
Informations pratiques
Recherche sur le site
Avertissement

Certains acteurs du champ sanitaire sont actuellement sollicités au téléphone par des personnes se présentant comme des membres de l'IGAS, ou mandatées par ce service, pour obtenir des informations sur leurs activités et leur clientèle.

L'IGAS invite les personnes sollicitées à ne communiquer aucune information dans ces circonstances. Elles doivent savoir que les inspecteurs de l'IGAS ne procèdent pas à des investigations inopinées par téléphone et qu'ils ne s'adressent jamais de manière anonyme aux organismes qu'ils contrôlent ou auprès desquels ils recueillent des informations.