La lutte contre la précarité alimentaire - Evolution du soutien public à une politique sociale, agricole et de santé publique


F. Le Morvan et T.Wanecq (IGAS)

335 000 tonnes d’aide alimentaire ont été distribuées en France en 2018 à 5 millions de personnes par 200 000 bénévoles associatifs, avec le soutien d’achats publics et de mécanismes de réduction d’impôt sur les dons des entreprises et des particuliers.
Le Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD) finance un quart de cette distribution, via quatre réseaux associatifs (Croix-Rouge française, Fédération française des banques alimentaires, Restaurants du Cœur et Secours populaire français). Toutefois, ce dispositif est fragilisé par son extrême complexité de gestion, les incertitudes quant à son avenir et le manque de vision globale de l’action publique nationale sur ce sujet.
La diversité des besoins des publics et des territoires appelle des ajustements fins et souples. La loi « Egalim » d’octobre 2018 implique en outre de développer des systèmes alimentaires territorialisés et une démarche participative d’inclusion des personnes accueillies.
Dans ce contexte, le rapport formule des recommandations permettant de simplifier et de recentrer l’intervention des fonds européens, mais aussi de déployer une politique favorisant l’achat local et les circuits courts. Il préconise, dans le cadre d’un financement globalement préservé, la création d’un Fonds pluriannuel national en complément des fonds européens, suivant trois scénarios gradués.

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 Le rapport

 
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L'IGAS invite les personnes sollicitées à ne communiquer aucune information dans ces circonstances. Elles doivent savoir que les inspecteurs de l'IGAS ne procèdent pas à des investigations inopinées par téléphone et qu'ils ne s'adressent jamais de manière anonyme aux organismes qu'ils contrôlent ou auprès desquels ils recueillent des informations.